Quelle est la différence avec le codéveloppement professionnel ?
Chacun d’entre nous dispose d'un trésor de connaissances unique issue de son expérience de vie.
Ce article tente de comparer la méthode de co-développement professionnelle telle que décrite par Adrien Payette et Claude Champagne avec la méthode d’apprentissage entre pairs avec WAP. Il est très difficile de comparer deux méthodologies, dans tous les cas, les deux ne remplissent pas les mêmes finalités, elles sont toutes deux sont efficaces et complémentaires.
Commençons par les 5 principes de la méthode WA.
1 . Chacun sait quelque-chose
La méthode d’apprentissage entre pairs WAP fait émerger ce gisement présent en chacun de nous d’une manière participative et vivante en un minimum de temps. Cette finalité diffère du co-développement professionnel qui consiste à résoudre des problématiques managériales entre pairs.
2. Capitaliser les savoirs
Les ateliers d’apprentissages entre pairs organisent le partage et la capitalisation de connaissances au sein de communautés de 10 à 100 personnes. La méthode structurée et rythmée en 5 étapes permet d’obtenir une mise en commun des connaissances de chacun sous forme d’une synthèse pratique et diffusable.
3. S’appuyer sur ce qui fonctionne déjà
Le point de départ est celui des expériences réussies de chacun qui permet de tirer le meilleur des forces de chacun et de générer une culture de travail positive. Cette approche diffère aussi du co-développement professionnel, basées sur une approche de résolution de problématiques. Aujourd'hui, l’efficacité d’une approche de développement basé sur les forces n’est plus à prouvé. La méthode WAP intègre le meilleure des résultats de la recherche sur ces sujets (CliftonStrengths, Appreciative Inquiry …).
4. Capitaliser les méthodes applicable de chacun
Le produit des sessions WAP : un document avec les pratiques de chacun et les forces issues des expériences. La méthode WAP permet de valoriser les participants et de diffuser leurs réussites (et tout le travail derrière) à la communauté avec leur accord. A l’inverse, les sujets sensibles partagés dans les sessions de co-développement exigent la confidentialité.
5. Rendre les participants autonomes
Autre différence majeure, les participants sont répartis en sous-groupes de moins de 5 pairs autonomes avec des rôles tournants de conteur, de journalistes et de respect du temps de paroles. Les facilitateurs WAP coordonnent plusieurs groupes. Dans le co-développement, les participants se répartissent par groupes de moins de 10 personnes animés par un.e facilitateurice. L’un joue le rôle de client et les autres de consultants.
Cette méthodologie et la plateforme ont été éprouvés pour garantir une qualité de contenu optimale : les participants jugent la session très utile pour eux (> 4,5/5 sur plus de 21 000 participants), ne voient pas le temps passer.